L’objectif est clair : elle vise à rendre le système plus équitable et durable, en encourageant ceux qui travaillent plus longtemps, et en limitant les avantages pour ceux qui arrêtent plus tôt. Pour beaucoup de professions libérales, dont les médecins, avocats ou architectes — souvent indépendants avec des carrières longues mais parfois irrégulières — les conséquences seront bien réelles.
Voici ce que cela signifie concrètement pour professions libérales.
Jusqu’à fin 2025, il existe encore la « prime Lallieux », une prime unique pour ceux qui partent plus tard que prévu. Dès 2026, ce système disparaît et laisse place à un mécanisme permanent de bonus-malus.
Le bonus : si vous travaillez après l’âge légal (66 ans), votre pension sera augmentée chaque année de travail supplémentaire.
Pour éviter ce malus ou bénéficier du bonus, deux conditions sont nécessaires :
Autrement dit, 35 ans à mi-temps ne suffisent pas. Les périodes assimilées (maladie, congé de maternité, chômage temporaire, etc.) comptent aussi dans le calcul.
Toutes les pensions resteront indexées à l’inflation, mais plus lentement pour les pensions les plus hautes.
Au-delà de 5 250 € → augmentation forfaitaire de 36,17 €.
En clair, plus la pension est élevée, moins l’indexation sera avantageuse.
Beaucoup de médecins ou d’indépendants continuent après 65 ans, à temps plein ou à temps partiel. Jusqu’ici, ils n’acquéraient de nouveaux droits que s’ils avaient un revenu comparable à un indépendant à titre principal.
Dès octobre 2025, ce sera plus souple : tout indépendant actif après 65 ans cotisera comme en activité principale, et pourra donc augmenter sa pension future. Il sera aussi possible d’opter pour le régime actuel (« opt-out ») avec des cotisations moindres, mais sans nouveaux droits.
Les pensions complémentaires (PLCI, CPTI, EIP) sont également touchées :
En contrepartie :
Que retenir ?
|