Comment collaborer au sein d’un réseau hospitalier ?
Cinq conseils pour une coordination sans accroc !

Des visions divergentes peuvent fortement impacter la dynamique d’équipe. Définissez ensemble l’identité de l’association et la direction vers laquelle vous souhaitez avancer. Soyez conscients de votre propre ADN et transparents concernant les aspects moins positifs de la collaboration. Ainsi, les décisions pourront toujours être alignées avec la direction que vous avez choisie ensemble.

Une association issue de la fusion de deux ou plusieurs groupes commence avec différentes méthodes de travail et accords financiers. Comparez ces méthodes, objectivez et quantifiez-les, faites un choix et documentez-le dans un règlement intérieur. Établissez des indicateurs clés de performance pour évaluer la collaboration, suivez-les et communiquez clairement les attentes.

Les bonnes ententes ne concernent pas seulement les activités et les aspects financiers. Les règles de conduite sont tout aussi cruciales. Les organisations à succès se caractérisent par une culture unique. Il est donc essentiel de définir clairement comment vous souhaitez travailler pour atteindre vos objectifs et comment vous allez traduire cela en comportements concrets vis-à-vis des patients, des collègues et des partenaires. Investissez dans une culture du feedback où les événements et les points d’apprentissage sont discutés. Respectez aussi l’autonomie de chacun au sein de la collaboration.

Visez une opération efficace pour les patients, le secrétariat et les collègues. En optimisant les processus, en utilisant pleinement les capacités disponibles de l’hôpital et en planifiant au mieux le flux de patients, vous augmenterez les chances d’un meilleur et plus grand flux de patients, ce qui se traduit par de meilleurs résultats pour le même investissement en temps et en ressources.

Une nouvelle association exige du temps et une attention continue pour différentes activités de soutien (RH, marketing, communication, expérience des patients, finances, technologie…). Il est donc crucial d’inventorier ces tâches non cliniques et de clarifier la structure de gouvernance. Définissez cette structure et précisez qui fait quoi, afin de garantir un processus décisionnel efficace. Nous savons tous que le consensus peut être très lent. C’est pourquoi de plus en plus, le choix se porte sur un processus de prise de décision basé sur le consentement, où, en fonction des rôles définis, une proposition est faite et des conseils sont recueillis pour permettre une décision rapide.