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Posez-vous les bonnes questions

  • Avez-vous un excédent de liquidités en société ?
  • Bénéficiez-vous du taux réduit à l’impôt des sociétés ?
  • Avez-vous déjà des projets concrets dans les prochaines années ?
  • Pendant combien de temps pouvez-vous vous passer de ces liquidités ?
  • Qu’avez-vous déjà mis en place au sein de votre société ?

Un excédent de fonds en société

De manière générale, si vous avez des fonds excédentaires dans votre société, mieux vaut les transférer vers votre sphère privée. Il est plus intéressant d’investir en privé car ce patrimoine est moins taxé et mieux protégé. En effet, chaque euro d’intérêt produit et toute plus-value réalisée en société sont généralement taxés à l’impôt des sociétés.

De plus, le bilan de votre société fait partie du domaine public, ce qui n’est évidemment pas le cas de vos avoirs privés.

Prévoir un horizon temporel

Comment faire, dans ce cas, pour transférer d’une manière fiscalement avantageuse les fonds de votre société vers le privé ? Le temps et les dividendes sont ici vos meilleurs alliés. Plus vous avez besoin de l’argent rapidement, plus la pression fiscale risque d’être élevée. Vous pouvez vous distribuer les bénéfices de votre société (après impôt) une fois par an grâce aux dividendes ordinaires. Il faudra pour ce faire retenir 30% de précompte mobilier sur ce montant.

Si vous vous constituer une réserve de liquidation, vous devrez attendre cinq ans avant de sortir les bénéfices mais vous payerez un impôt moins élevé en comparaison. Si votre PME a été créée après le 1er juillet 2013, vous pouvez également utiliser le système du VVPR-bis. Après quatre ans d’attente, vous pourrez récupérer votre argent en payant un précompte mobilier de 15%.

Un placement particulièrement avantageux

Une autre manière fiscalement très intéressante de sortir les bénéfices de votre société est l’Engagement Individuel de Pension (EIP). Le timing est ici le plus long, puisque vous ne récupérez l’argent investi qu’à la fin de votre activité professionnelle, mais les avantages fiscaux sont incomparables. Les primes que vous versez chaque année dans votre EIP sont entièrement déductibles à l’impôt des sociétés et, à la fin de votre carrière, vous pouvez libérer les fonds investis avec une imposition finale avantageuse d’environ 15%. Même en cas de vente ou de faillite, vous conserver le capital constitué jusque-là. Profitez-en et souscrivez à ce placement dès le début de votre travail en société.

Investir en société

Une fois que vous avez déterminé l’horizon temporel pour sortir l’argent de votre société, rien ne vous empêche de le faire fructifier dans l’intervalle. Cela vous évite de perdre plusieurs années de rendement. Selon votre profil de risque, choisissez des placements sécurisés à court ou à long terme, ainsi que des fonds de placements. L’avantage, c’est qu’il n’est pas nécessaire de revendre les placements de votre société pour ensuite recréer des placements en privé. Vous pouvez, par exemple, transférer les fonds du compte-titre de la société vers votre compte-titre. De la même manière, pour les assurances-placement du type branche 26, vous pouvez les transférer vers son équivalent privé : la branche 21.

Conserver les avantages du taux d’imposition

En tant que petite structure, vous pouvez bénéficier d’un taux d’imposition de 20% (au lieu de 25%) sur les 100 000 premiers euros de bénéfice de votre société. Si c’est votre cas et que vous souhaitez conserver cet avantage, n’oubliez pas que votre société ne peut pas investir plus de 50% du capital libéré, des réserves imposées et des plus-values comptabilisées dans des actions d’autres sociétés (y compris des sociétés d’investissement).

Vous souhaitez étoffer votre patrimoine ?

Chaque situation est unique. Contactez nos experts pour discuter ensemble de la meilleure manière d’investir vos fonds en société ou en privé.